Pour la plupart, nous avons su être agiles, mettre en place, lorsque c'était possible, des outils de communication efficaces pour continuer, malgré tout, à fonctionner.
Nous nous sommes appropriés ces modes virtuels de travail, nous y avons même pris parfois le plaisir de la nouveauté, du "on garde le lien".
Que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle, la connexion à distance nous permet d'être moins isolés, de maintenir un lien social essentiel, d'apprendre, de se former, de progresser souvent.
Cependant, au bout d'un an de ce traitement, la fatigue voire la lassitude, se font sentir.
Notre support numérique devient petit à petit une espèce de "fil à la patte", un cordon ombilical un peu trop encombrant, et l'écran, justement, un écran nous séparant des autres.
Comme il est indiqué dans cet article, et pour éviter toute saturation, il faut adopter une espèce de discipline, de gestion de notre temps passé à ces communications en nombre plutôt inédites.
⇒ Penser à faire des pauses visuelles,
⇒ Débrancher la caméra si possible
⇒ Pour casser la monotonie des échanges verbaux, accentuer l'usage des signes physiques
⇒ etc ....
L'usage de la communication virtuelle est un magnifique exemple de l'adaptabilité de l'Homme à son environnement, à lui de réagir face à la fatigue induite par celui-ci.